Bang Hai Ja
Lumière du cœur
Seuil et piliers : le regard pénètre dans une avenue de l’air ; Dans l’ouverture, des étamines de couleurs, comme des timbres D’instruments à l’instant du soupir, se soulèvent et s’abaissent, Non pas, certes ! en cadence, ni même Rythmiquement :
Imprévisiblement. La lumière échappée à la couleur jaillit et nous atteint Où nous ne nous attendons pas. Diastole et systole d’une flamme que couve un feu dont L’intensité intériorisée nous Attire à une distance infinie.
André Sauge, Les portées de la lumière de Bang Hai Ja, mai 2012