Actualités

Rencontre avec Marc Odendall

La question de l'argent

15 mai 2019

Marc Odendall était l'invité des Rencontres de la Galerie Guillaume sur "la question de l'argent". Après plusieurs années dans la banque d'affaires, une crise "existentielle" le saisit vers 33 ans pour exercer des activités philanthropiques et "servir". C'est trop tôt lui dit un ami franciscain en charge des finances de l'ordre : "Tu as d'abord charge de femme et d'enfants". À 40 ans, l'opportunité d'un emploi très rémunérateur surgit. Marc Odendall prévient sa femme qu'il peut acquérir vite cette indépendance financière mais que pendant cela, "je ne serai pas beaucoup à la maison". En 4 ans, Marc Odendall gagne effectivement beaucoup d’argent dans la finance. Il démissionne alors et entame à 44 ans une seconde vie : il se consacre depuis, à titre gratuit, à de nombreuses œuvres sociales et religieuses, en identifiant des projets au service du développement humain pour lesquels il lève des fonds très importants. Au cours de son exposé, Marc Odendall a parlé sans tabou ni complexe de l'argent au travers du témoignage de sa réussite en affirmant que "ce n'est pas l'argent qui pose question, mais l'amour de l'argent."







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Le blanc contient toutes les couleurs

Conférence d'Olivier Kaeppelin

14 mai 2019

Avant la fin de l’exposition « Partition chromatique » de Claude Bellegarde Olivier Kaeppelin a donné une conférence : « Le blanc contient toutes les couleurs » avec l’exposition de quelques œuvres de la Période blanche de Claude Bellegarde

Homme de culture et de lettres, proche des artistes de son temps, organisateur d’expositions, écrivain et critique d’art, Olivier Kaeppelin a été directeur des Arts Plastiques au sein du Ministère de la Culture. Il a été le concepteur d’expositions comme « La force de l’art », triennale de l’art en France, et « Monumenta » au Grand Palais à Paris. Il a co-dirigé et dirigé des biennales internationales. Il a été le directeur de la Fondation Maeght de 2011 à 2017. Olivier Kaeppelin a écrit de nombreux essais sur l’art et les artistes, ainsi que des livres de poésie et conçu des expositions monographiques ou collectives. Il est maintenant président de la biennale de Saint-Paul de Vence et de l’association dédiée à l’œuvre de Toni Grand. Olivier Kaeppelin a écrit le texte du catalogue de l’exposition de Claude Bellegarde à la Galerie Guillaume.

Inauguration des vitraux de Jean-Paul Agosti de l'église St Gildard de Longuesse, Vexin

13 avril 2019

Samedi 13 avril à 16h : inauguration des 16 vitraux réalisés par Jean-Paul Agosti pour l'église Saint-Gildard de Longuesse, dans le Vexin. Mise en valeur nocturne par Yann Kersalé. Après la réalisation de la totalité des vitraux de la chapelle du collège Saint-Joseph de Reims en 2014, c'est une nouvelle commande d'envergure pour Jean-Paul Agosti.

Après six années de restauration et d’embellissement, l’église Saint Gildard de Longuesse avait retrouvé un éclat et son ouverture à l’art et à la culture avait fait prendre conscience à beaucoup de la beauté du lieu. La découverte en 2014 par Rémi Gaultier, résident de Longuesse et président d'une association locale organisant manifestations artistiques et culturelles, que Jean-Paul Agosti avait une riche expérience de création de vitraux fut le déclencheur du projet Vitraux. A l’occasion d’une exposition à la galerie, Jean-Paul Agosti présenta un échantillon d’un vitrail réalisé pour la chapelle du collège Saint-Joseph de Reims. Impressionné par la beauté du rendu aquarellé de cette création sur verre, Rémi Gaultier se mit à rêver au remplacement des froides verrières losangées vertes et blanches de l’église Saint Gildard et s’enquit de la procédure à suivre et de l’évaluation du coût de la réalisation. L'association qu'il préside monta ce lourd projet qui aboutit aujourd'hui à cette splendide réalisation. Les vitraux ont été mis en œuvre au sein de l'atelier Simon Marq de Reims, avec lequel Jean-Paul Agosti avait déjà collaboré pour les vitraux de la chapelle Saint-Joseph de Reims. L'architecte porteur du projet est Pierre Weiler.

 















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Rencontre avec Viviane de Montalembert

La question de l'argent

10 avril 2019

Viviane de Montalembert était l'invitée des Rencontres de la Galerie Guillaume sur la "question de l'argent". Atteinte dans sa jeunesse d'une maladie des cordes vocales, elle découvre à l'âge de 30 ans la lecture des Psaumes, pour l'exercice de sa voix d'abord, mais surtout pour combler sa recherche spirituelle. Cela l'amène à se plonger dans la Bible qui devient son "partenaire de vie". C'est donc en fine connaisseuse des textes bibliques que Viviane de Montalembert a développé hier soir son argumentaire. En opposant "l'argent maître" et "l'argent qui sert la relation". L'argent est en effet le révélateur de la relation que l'homme entretient avec son semblable. Ces aspects sont notamment abordés dans le dernier livre de Viviane de Montalembert, "Des morts et des vivants, la Bible et la question du mal" (Cerf).

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Vernissage Claude Bellegarde

Partition chromatique

27 mars 2019

C'était une belle et joyeuse assistance qui s'est pressée au vernissage de l'exposition de Claude Bellegarde. Tous étaient heureux d'entourer Claude Bellegarde, jeune artiste de 91 ans (!) qui n'en revenait pas lui-même de toutes les couleurs de ses tableaux... Certains mêmes, qui ne connaissaient pas l'artiste, ont pensé que les tableaux avaient été faits hier, tant les couleurs sont vives, tant la matière est éclatante. Mais ils durent se rendre à l'évidence : les toiles ont été peintes il y a presque 60 ans, entre 1960 et 1963, et ont succédé à une période au cours de laquelle Claude Bellegarde ne peignit que des tableaux blancs !... Claude Bellegarde avait beaucoup étonné son monde à l'époque. Et il étonne toujours !

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Décès de Miklos Bokor

18 mars 2019

Nous sommes tristes d'annoncer la mort du peintre d’origine hongroise Miklos Bokor à Paris le 18 mars 2019. Né à Budapest en 1927, Miklos Bokor est déporté à Auschwitz et Buchenwald en 1944 où est assassinée une grande partie de sa famille. Il s’installe définitivement en France en 1960. Très proche des poètes Yves Bonnefoy et André du Bouchet, l’œuvre de Miklos Bokor est peuplée de silhouettes qui surgissent de la mémoire du peintre, depuis les origines de l'humanité à l'histoire la plus contemporaine. Miklos Bokor partageait sa vie entre son atelier parisien de la Ruche et le Lot où il avait racheté l’église de Maraden qu’il avait entièrement restaurée par la réalisation de fresques sur les murs intérieurs. Miklos Bokor a exposé régulièrement à la Galerie Ditesheim à Neuchâtel en Suisse, et à la Galerie Guillaume à Paris. En 2014, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris avait exposé 11 très grands formats de Bokor. La dernière exposition de l’artiste a eu lieu à la Galerie Guillaume en novembre 2018. 



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