Actualités
Chez Anna-Lisa Unkuri
27 avril 2020
Chers amis,
Nous poursuivons nos visites des ateliers d’artistes de la galerie, semaine après semaine.
Après Jean-Paul Agosti, Witold Pyzik, Thierry des Ouches, Denis Christophel et Bang Hai Ja, nous vous emmenons chez Anna-Lisa Unkuri.
C'est à Berlin qu’habite maintenant cette jeune peintre d’origine suédoise. Son œuvre est poétique et mystérieuse. Nous l'exposons régulièrement à la galerie.
En ce temps de confinement, Anna-Lisa Unkuri, mère de deux jeunes enfants, doit concilier vie familiale et vie d'artiste, en travaillant chez elle. Pas toujours facile... Même si pour Anna-Lisa (ceux d’entre vous qui connaissent son travail à la galerie le savent bien), la famille et les enfants sont des sources d’inspiration.
Anna-Lisa Unkuri a répondu aux 3 questions maintenant rituelles sur la crise que nous traversons :
Pouvez-vous continuer à travailler avec tout ce qui se passe ?
C’est difficile. Tout cela trouble ma concentration à créer, bien que je n’ai jamais arrêté de travailler. La pandémie laissera des traces qu’on ne peut encore identifier. Mais le travail de l'artiste doit se poursuivre, toujours.
Donnez-nous une ou plusieurs raisons de rester optimiste ?
Ne pas savoir à quoi ressemble l'avenir est une raison suffisante pour rester optimiste...
Comment l’art peut-il nous aider dans la crise que nous traversons ?
L'art est une part essentielle de la vie et peut être une ressource inestimable. Cela est notamment vrai dans les temps de crise, car l’art a une capacité à nous toucher, à exprimer et à canaliser nos émotions. La réponse du monde de l'art à la crise que nous vivons devrait être intéressante à suivre.
Bonne semaine !
Les Rencontres sur la fraternité
Le Général Christophe de Saint Chamas
22 avril 2020
Nouveau temps, nouveau fonctionnement... Nous n'avons pas interrompu nos Rencontres pendant le confinement. Ce soir, le Général Christophe de Saint Chamas, actuel Gouverneur des Invalides, est intervenu par visioconférence sur le thème de "la fraternité". Tout d'abord, le Général de Saint Chamas évoque la Légion Etrangère qu'il a commandée entre 2011 et 2014. La "fraternité d'armes " est en effet inscrite au cœur de la Légion composée de soldats venant de 150 pays qui acceptent de tout quitter, de tout recommencer pour servir un pays qui n'est pas le leur, jusqu'au sacrifice de leur propre vie... Puis le Général aborde "la fraternité de la Nation" en nous faisant visiter en quelque sorte les Invalides où résident 80 pensionnaires âgés de 30 à 104 ans où aucun n'a été atteint par le Covid 19, heureusement. C'est là la vocation première des Invalides : témoigner aux soldats blessés, anciens résistants, victimes civiles des conflits, à leurs ayants droits, en toutes circonstances, la reconnaissance de la Patrie. Enfin, le Général de Saint Chamas nous parle de "la fraternité au cœur de l'épreuve" en prenant plusieurs exemples de conflits qu'il a eus à gérer en Afrique.
Dans l'atelier de Bang Hai Ja
20 avril 2020
Dans l'atelier de Denis Christophel
14 avril 2020
Nous avons aussi posé à Denis Christophel ces 3 questions concernant la crise que nous traversons. Voici ses réponses :
Pouvez-vous continuer à travailler avec tout ce qui se passe ?
C'est assez difficile : l'atelier est plutôt loin de chez moi, et comme évidemment j'essaie d'éviter de prendre les transports, je m'y rends assez peu. Et impossible de peindre à l'huile dans mon appartement. Trop salissant, trop odorant...
Donnez-nous une ou plusieurs raisons de rester optimiste ?
Peut-être que ce long moment de confinement, pendant lequel nous réapprenons à prendre le temps de jouir des choses simples qui nous entourent, nichées dans des détails que nous n'avions pas remarqués jusqu'ici, nous permettra de prendre conscience de ce qui est vraiment important pour nous.
Comment l'art peut-il nous aider dans la crise que nous traversons ?
Dans l'univers de Thierry des Ouches
07 avril 2020
Pouvez-vous continuer à travailler avec tout ce qui se passe ?
Concernant les commandes, bien évidemment elles sont toutes annulées. Mais cette contrainte brutale " du vide ", m’offre la possibilité de réfléchir aux prochains projets, d’imaginer de nouveaux sujets de travail, de puiser dans notre imagination. Une imagination décuplée dans le contexte que nous traversons...
Donnez-nous une ou plusieurs raisons de rester optimiste ?
Dans l'atelier de Witold Pyzik
31 mars 2020
Chers amis,
Nous espérons que vous allez bien et que vous vivez le mieux possible cette période de confinement.