Actualités
Rencontre avec Henri Guaino
La question de l'argent
14 novembre 2018
Henri Guaino était l'invité des Rencontres de la Galerie Guillaume sur "la question de l'argent". Élevé par une mère célibataire femme de ménage, Henri Guaino sait de quoi il parle ayant vécu une enfance pauvre "où on ne pouvait pas rendre les invitations, où c'était impossible de recevoir à la maison certains camarades d'école." Il ajoute : "Quand on a eu cette enfance-là, on n'est jamais apaisé, on a toujours envie d'être à la hauteur, de prouver qu'on est le meilleur. C'est l'orgueil du pauvre, comme disait Philippe Séguin". Pour lui, "l'argent renvoie à l'instinct, à ce qui sommeille en nous de plus bestial. Si on laisse l'argent sans bride, l'argent devient violent, détruit tout, notamment ce qui n'a pas de prix, comme l'honneur, la vertu, la loyauté, le courage etc." Fervent gaulliste, Henri Guaino rappelle ce que le Général dit un jour à Malraux : "Mon seul adversaire, celui de la France, n'a aucunement cessé d'être l'argent". Henri Guaino semble nostalgique de la période des Trente Glorieuses où l'argent maîtrisé, canalisé, dirigé, fut source de grande croissance pour l'économie réelle. A contrario, il dresse un parallèle inquiétant entre notre monde actuel et celui de l'entre deux-guerres où "l'argent, totalement libéré, et le goût du lucre conduisirent à la crise des années 30, puis à la guerre."
François-Xavier de Boissoudy par lui même
08 novembre 2018
Conférence avec projection à l'église Notre-Dame d'Espérance organisée par l'association Art, Culture et Foi.
Rencontre avec Pascal Bruckner
La question de l'argent
10 octobre 2018
L'essayiste et romancier Pascal Bruckner était l'invité des Rencontres de la Galerie Guillaume sur "la question de l'argent". L’auteur d’« Un bon fils » a en effet écrit en 2016 un essai très remarqué, "La sagesse de l'argent", qui fait référence sur le sujet. Partant de l'expression de Vautrin dans le Père Goriot, "À l'origine de toute grande fortune, il y a un grand crime dissimulé", Pascal Bruckner rappelle à quel point l'argent est chez nous un sujet tabou. Héritiers de l'opposition entre Voltaire et Rousseau, mais surtout du catholicisme très prégnant y compris chez les non croyants, nous sommes, selon Bruckner, encore très marqués par la suspicion à l'égard de l'argent et de la réussite. Le XIXeme siècle a catalysé ces attitudes en se construisant sur la Révolution française qui s'est faite au nom de l'égalité. Pascal Bruckner illustre son propos par de multiples exemples empruntés à la littérature dont Stendhal, Zola etc où beaucoup des personnages sont "rongés par l'envie". Il en est tout autrement dans les pays anglo-saxons, notamment aux États-Unis, où le travail et même l'argent sont en quelque sorte "bénis de Dieu". De façon qui peut paraître cynique, l'économiste Milton Friedman n'a-t-il pas dit :" La meilleure chose que l'on puisse faire pour les pauvres, c'est de les laisser tranquilles"...
Rencontre avec Constantin Wolfrom et Hugo Sallé de Chou
La question de l'argent
19 septembre 2018
C'est un vent frais qui a soufflé hier soir à la galerie avec comme premiers invités du nouveau cycle de Rencontres sur "la question de l'argent" Constantin Wolfrom et Hugo Sallé de Chou, co-fondateurs de Pumpkin. Respectivement âgés de 27 et de 30 ans, les deux anciens camarades de l'EDHEC ont fondé en 2014 Pumpkin, une start-up à grand succès qui fournit une application mobile de paiment et de remboursement instantanée entre particulier via leurs téléphones mobiles. D'argent, il fut donc question au cours de la soirée qui fut passionnante...
Le 13 septembre - vernissage de l'exposition "15 ans, 15 artistes"
Du 13 septembre au 13 octobre 2018
15 ans, 15 artistes
Bang Hai Ja - Anne Deval - Shirley Goldfarb - Pierre Wemaëre - Jean-Paul Agosti - Denis Christophel - Thierry Des Ouches - Yves Lévêque - François-Xavier de Boissoudy - Witold Pyzik - Jérémie Lenoir - Anna-Lisa Unkuri - Miklos Bokor - Marcoville - Peter Knapp
Le 13 septembre, dans une ambiance joyeuse et avec un public nombreux, Guillaume Sébastien a fêté les 15 ans de sa galerie, entouré de 10 des 15 artistes qui sont exposés jusqu'au 13 octobre...
Rencontre avec David Elbaz
Lumières sur l’univers : vers un regard partagé entre l’art et la science
11 juillet 2018
L’art et la science ne font pas bon ménage, dit-on souvent. L’astrophysicien David Elbaz, qui dirige le laboratoire de cosmologie et d’étude des galaxies au CEA de Saclay, est venu à la galerie faire mentir cette affirmation. A l’occasion des derniers jours de l’exposition de Bang Hai Ja dont il est un fin connaisseur. D’abord, il parle de son « émerveillement » devant ces œuvres qui nourrissent son émerveillement face à l’univers. Mais surtout David Elbaz explique que l’art peut venir « à la rescousse » de la science. Pour preuve, il projette côte à côte des photos des œuvres de Bang Hai Ja et des photos de l’univers. Le lien, voire la ressemblance est stupéfiante. Elbaz confie à quel point ces œuvres de lumière l’aident dans ses recherches, pour le questionnement du monde, de ses origines. La lumière, justement, est « l’outil qui permet de faire apparaître les formes de l’univers. Elle dévoile l’invisible. » Selon David Elbaz, la peinture et l'astrophysique partagent ce même désir fou, celui de parler la langue de la lumière pour dialoguer avec l'infini et l’éternité.