Actualités
Pierre Wemaëre présenté au Centre Pompidou
Du 30 mai au 26 septembre 2018
Le Centre Pompidou a inauguré récemment la nouvelle exposition "Aquisitions récentes du Cabinet d'art graphique", au 4eme étage où sont presentés quatre œuvres sur papier de Pierre Wemaëre (1913-2010), placées en vis à vis de Wols et en face des œuvres du groupes Cobra.
Par ailleurs, est actuellement présentée dans la collection permanente du Musée d'Art moderne de la ville de Paris une très belle peinture de Pierre Wemaëre de 1959 "Félin". Le Musée d'Art moderne de la ville de Paris est très visité en ce moment grâce à la somptueuse exposition des grands formats de Zao Wou-Ki.
Ce sont donc de bonnes nouvelles pour Piere Wemaëre que nous aurons le plaisir d'exposer prochainement à la galerie.
Rencontre avec Raphaëlle Ziadé
Marie-Madeleine, apôtre des apôtres
29 mai 2018
A 19h30
Ancienne élève de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, Raphaëlle Ziadé est docteur en histoire des religions de Paris-Sorbonne. Philologue de formation, elle rejoint le monde des musées en 2008 pour prendre le poste de responsable du département byzantin du Petit Palais. Spécialiste du christianisme oriental, elle puise aussi bien dans les sources textuelles que dans les images et la création contemporaine pour faire découvrir la culture byzantine aux différents publics. Cette approche interdisciplinaire est la marque des expositions qu’elle a organisées : Le Mont Athos et l’Empire byzantin, Trésors de la Sainte Montagne en 2009, Dieu(x), modes d’emploi en 2012, présentées au Petit Palais, ainsi que l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 d’histoire présentée à l’Institut du Monde arabe et au musée des Beaux-Arts de Tourcoing en 2017-2018. C’est dans cet esprit que Raphaëlle Ziadé a également conçu la muséologie de la nouvelle salle des icônes du Petit Palais - Salle Fondation Sisley d’Ornano, inaugurée en novembre 2017, ou encore le spectacle Chanter l’icône, en collaboration avec le compositeur Michel Petrossian et l’ensemble vocal Musicatreize, créé en 2018.
Rencontre avec Michael Edwards
La joie
16 mai 2018
Sir Michael Edwards est un personnage tout à fait extraordinaire : né anglais, il est émerveillé, à l'âge de 11 ans, par la découverte de la langue française, "une seconde naissance". Puis s'ensuit un parcours prestigieux qui l'emmène jusqu'au Collège de France et à l'Académie Française où il est le premier anglais à être élu en 2002 et en 2013. Avant tout poète, son œuvre étudie la puissance de la poésie dans la création littéraire française et anglaise, notamment chez Shakespeare, Racine etc. La joie est l'affaire de Michael Edwards qui a fait graver sur son épée d'académicien une expression de Spinoza "Agir bien et être joyeux". Elle est liée au "bonheur d'être ici", autre thème dont il a fait le titre de l'un de ses livres. Michael Edwards dit que "la joie est présente dans toute œuvre d'art, même la plus désespérante", en musique (par les sons), en peinture (par le dessin, la couleur, la composition), dans la danse (par le mouvement) etc. La joie est liée à la beauté car elle nous ouvre à un monde autre que celui qui est autour de nous. Mais c'est dans la Bible que Michael Edwards puise vraiment les définitions de la joie. Il en a même fait un livre "Bible et poésie" où il veut démontrer l'essence divine du langage poétique partout présent dans la Bible. Il en cite plusieurs passages où la joie, synonyme de l'émerveillement, s'exprime pleinement dans la contemplation de la Création.
Rencontre avec Paul-Hervé Vintrou
La joie
11 avril 2018
Président directeur général de Numéricable, avant de fonder Media Consulting Group en 2002, Paul-Hervé Vintrou a aussi été administrateur de magazines (Notre Temps, L'Expansion, Harvard Business Review) puis directeur des abonnements de Canal+ et directeur de chaînes de télévision thématiques. Coach au sein du cabinet Joyance qu’il a créé, Paul-Hervé Vintrou mène des missions d’accompagnement de dirigeants d’entreprises et de leurs équipes dans 35 pays. Il est l’auteur du livre Managez dans la joie au bénéfice de la performance (Vuibert, 2012).
Vernissage François-Xavier de Boissoudy
Paternité
05 avril 2018
La quatrième exposition personnelle de François-Xavier de Boissoudy, « Paternité ». Le thème est traité de façon particulièrement originale. Les tableaux sont magnifiques. L’exposition est accompagnée d’un livre-catalogue avec un très beau texte de Fabrice Hadjadj, publié aux Éditions de Corlevour.
Rencontre avec Sylvie Germain
La joie
21 mars 2018
Encore trop de monde ne connaît pas Sylvie Germain. Mais ceux qui la connaissent ou qui ont lu ses livres savent qu'elle est une femme d'exception et l'un de nos grands écrivains français. Sylvie Germain intervenait hier soir à la Galerie Guillaume dans le cadre des Rencontres sur la joie. Nourrie de la philosophie de Levinas, c'est dans la littérature que Sylvie Germain poursuit les questionnements existentiels qui ne cessent de la travailler. Auteure de nombreux essais et romans couronnés de succès et de prix (entre autres le Prix Femina pour "Jours de colère", le Prix Jean Giono pour "Tobie des marais", le Prix Goncourt des Lycéens pour "Magnus"), Sylvie Germain a créé un univers romanesque singulier truffé de personnages dont elle sonde les profondeurs. En ancienne professeure de philosophie, elle nous rappelle d’abord ce que Nietzche, Platon, Pascal et d'autres ont dit sur la joie, qui est généralement de "parvenir à la pleine compréhension du monde, à sa totale acceptation". Mais elle s'arrête surtout sur Etty Hillesum - dont elle a écrit une biographie -, jeune juive déportée et morte à Auschwitz, qui a laissé une œuvre spirituelle brève, intense, et qui définit bien ce qu'est la joie. Etty Hillesum écrit en effet : "Je trouve la vie belle en dépit de tout." Pour Sylvie Germain, "la joie est l'acceptation de la vie dans sa dimension tragique", "l'amour de la vie dans sa totalité". "La joie, c'est une conquête sur ce qu'il y a de plus dur". "Elle implique l'élargissement, la dilatation, l'amplification de son être au monde". Sylvie Germain, dans sa jeunesse, avait rêvé de devenir peintre. Et elle garde toujours un vif intérêt pour l'art. Elle cite Rothko et d'autres artistes, messagers de la joie, qui font "vibrer dans leur art l'invisible", qui ont cette "capacité à transformer pour saisir l'essentiel".