Actualités

Récital de Marie Perbost

La joie

20 juin 2018

 

Joie et jeunesse pour conclure notre année de Rencontres sur la joie à la galerie : Marie Perbost et Jennifer Courcier, sopranos, Joséphine Ambroselli, pianiste, toutes les trois à peine trentenaires, talentueuses et déjà primées, nous ont régalés en cette veille de l’été et de la fête de la musique avec un récital d’opérette léger et drôle. Au programme : Puccini, Offenbach, Poulenc, Hervé, etc. Concert concocté avec l’œil bienveillant et pro de Claire de Castellane. A l’année prochaine...

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Rencontre avec Olivier Kaeppelin

Existe-t-il un art français

07 juin 2018

 

Olivier Kaeppelin a occupé de très hautes fonctions dans le domaine de la culture en France (Délégué aux Arts Plastiques, Président du Projet Palais Tokyo, Directeur de la Fondation Maeght, etc.) et pour cela c'était passionnant de l'écouter répondre à la question "Existe-t-il un art français ?". Bien sûr, il existe un art français défini généralement par la mesure, la raison, qu'incarnent Poussin, Champaigne et Chardin. Mais Olivier Kaeppelin ajoute tout de suite qu'il y a "des arts français" tant d'autres artistes contredisent les caractéristiques de cet art-là. Et il cite pêle-mêle Le Sueur, Moreau, Gauguin, Lautrec, les Surréalistes, Fautrier, Dubuffet, Rebeyrolle, artistes qui n'expriment pas particulièrement la modération. À cette liste, il ajoute tant d'artistes étrangers venus en France tels Chagall, Barcello, Niki de Saint-Phalle, qui font que la question de l'art français n'est pas liée à la nationalité. Olivier Kaeppelin évoque plutôt un "art en France", qui se fait ici, sur ce territoire particulier. Il pense que l'art est toujours "ancré" dans un territoire, une culture, une histoire. Parce que l'art est un mode d'expression qui prend sa source dans la petite enfance, qui "représente des formes forgées dans le corporel, le physique, l'âme". Il ne croit pas du tout à "l'art universel". Olivier Kaeppelin - qui ne manie pas la langue de bois - dit à quel point les responsables culturels français (des corps intermédiaires théoriques, coupés des artistes) n'ont pas su défendre les artistes qui vivent en France. Contrairement à l'Allemagne où personne ne s'offusque qu'il y ait régulièrement des expositions "Made in Germany" ou aux États-Unis, cas extrême, dont il rappelle le complot des services secrets après-guerre maintenant avéré, qui a consisté à imposer les artistes américains dans le monde, moyennant finance, jusqu'à l'obtention par Rauschenberg du grand prix de la Biennale de Venise en 1964.

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Vernissage Bang Hai Ja

Lumières du Monde

Du 06 juin au 27 juillet 2018

Ambiance très coréenne  à la galerie à l’occasion du vernissage de l’exposition de Bang Hai Ja « Lumières du Monde » dans le cadre de la Nocturne Rive Droite. Cette exposition est la treizième exposition personnelle de Bang Hai Ja que j’organise depuis que je la connais. Bang Hai Ja, 81 ans, bon pied bon œil, est une femme étonnante, dotée d’une énergie hors du commun, que l’on retrouve dans son travail, subtil mélange de couleurs et de matières, reflets de sa Corée natale et de sa vision poétique du monde. Elle est l’une des artistes coréennes les plus connues de sa génération.

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Pierre Wemaëre présenté au Centre Pompidou

Du 30 mai au 26 septembre 2018

Le Centre Pompidou a inauguré récemment la nouvelle exposition "Aquisitions récentes du Cabinet d'art graphique", au 4eme étage où sont presentés quatre œuvres sur papier de Pierre Wemaëre (1913-2010), placées en vis à vis de Wols et en face des œuvres du groupes Cobra.

 

Par ailleurs, est actuellement présentée dans la collection permanente du Musée d'Art moderne de la ville de Paris une très belle  peinture de Pierre Wemaëre de 1959 "Félin". Le Musée d'Art moderne de la ville de Paris est très visité en ce moment grâce à la somptueuse exposition des grands formats de Zao Wou-Ki. 

 

Ce sont donc de bonnes nouvelles pour Piere Wemaëre que nous aurons le plaisir d'exposer prochainement à la galerie.

Rencontre avec Raphaëlle Ziadé

Marie-Madeleine, apôtre des apôtres

29 mai 2018

A 19h30

 

Ancienne élève de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, Raphaëlle Ziadé est docteur en histoire des religions de Paris-Sorbonne. Philologue de formation, elle rejoint le monde des musées en 2008 pour prendre le poste de responsable du département byzantin du Petit Palais. Spécialiste du christianisme oriental, elle puise aussi bien dans les sources textuelles que dans les images et la création contemporaine pour faire découvrir la culture byzantine aux différents publics. Cette approche interdisciplinaire est la marque des expositions qu’elle a organisées : Le Mont Athos et l’Empire byzantin, Trésors de la Sainte Montagne en 2009Dieu(x), modes d’emploi en 2012, présentées au Petit Palais, ainsi que l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 d’histoire présentée à l’Institut du Monde arabe et au musée des Beaux-Arts de Tourcoing en 2017-2018. C’est dans cet esprit que Raphaëlle Ziadé a également conçu la muséologie de la nouvelle salle des icônes du Petit Palais - Salle Fondation Sisley d’Ornano, inaugurée en novembre 2017, ou encore le spectacle Chanter l’icône, en collaboration avec le compositeur Michel Petrossian et l’ensemble vocal Musicatreize, créé en 2018.









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Rencontre avec Michael Edwards

La joie

16 mai 2018

Sir Michael Edwards est un personnage tout à fait extraordinaire : né anglais, il est émerveillé, à l'âge de 11 ans, par la découverte de la langue française, "une seconde naissance". Puis s'ensuit un parcours prestigieux qui l'emmène jusqu'au Collège de France et à l'Académie Française où il est le premier anglais à être élu en 2002 et en 2013. Avant tout poète, son œuvre étudie la puissance de la poésie dans la création littéraire française et anglaise, notamment chez Shakespeare, Racine etc. La joie est l'affaire de Michael Edwards qui a fait graver sur son épée d'académicien une expression de Spinoza "Agir bien et être joyeux". Elle est liée au "bonheur d'être ici", autre thème dont il a fait le titre de l'un de ses livres. Michael Edwards dit que "la joie est présente dans toute œuvre d'art, même la plus désespérante", en musique (par les sons), en peinture (par le dessin, la couleur, la composition), dans la danse (par le mouvement) etc. La joie est liée à la beauté car elle nous ouvre à un monde autre que celui qui est autour de nous. Mais c'est dans la Bible que Michael Edwards puise vraiment les définitions de la joie. Il en a même fait un livre "Bible et poésie" où il veut démontrer l'essence divine du langage poétique partout présent dans la Bible. Il en cite plusieurs passages où la joie, synonyme de l'émerveillement, s'exprime pleinement dans la contemplation de la Création.















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