Benoist de Sinety était l’invité des Rencontres de la Galerie Guillaume, cette année sur le thème « Prendre de la hauteur ». Agé de 57 ans, Benoist de Sinety, ordonné prêtre en 1997 par le cardinal Lustiger, a été son secrétaire particulier puis a été nommé vicaire général de Paris en 2016. En 2017, il préside les obsèques de Johnny Halliday en l'église de la Madeleine. En 2021, il démissionne de ses charges et rejoint une paroisse à Lille « pour retrouver une vie sur le terrain ». Ce départ fait grand-bruit et révèle d’une autre façon la crise que traverse l’Eglise de France. Sur ce sujet et sur les autres grands sujets de société, Benoist de Sinety s’exprime régulièrement avec une voix forte au travers de livres et d’articles très remarqués. Pour Benoist de Sinety, « prendre de la hauteur c’est d’abord regarder et accepter la réalité du monde tel qu’il est ». Il parle des réformes en cours dans l’Eglise engagées par le pape François qu’il soutient. « Des réformes très longues à mettre en place tant les habitudes sont ancrées ». 

Ambiance joyeuse à l'occasion du vernissage de la nouvelle exposition de François-Xavier de Boissoudy à la Galerie Guillaume. Découverte du nouveau travail de l'artiste, très différent des expositions précédentes. "Lumières du jour et de la nuit" est la dixième exposition personnelle de François-Xavier de Boissoudy organisée par la Galerie Guillaume depuis 2015. Exposition jusqu'au 15 juin 2024. Du mardi au samedi, de 14h à 19h. Fermé les 1er, 8 et 9 mai. Catalogue des œuvres en ligne sur le site de la galerie et sur le profil Instagram.

Jeudi 18 avril 2024 à 18h : inauguration au musée de Fourvière à Lyon de l'exposition de François-Xavier de Boissoudy "Face à Face". En présence de l'artiste. Exposition jusqu'au 29 septembre 2024, tous les jours, de 12h à 18h. En partenariat avec la Galerie Guillaume. L'exposition se tient à l'occasion de la réouverture du musée de Fourvière après plusieurs années de travaux. Pour tous renseignements concernant cette exposition et les œuvres présentées, contacter la Galerie Guillaume.

L’exposition d’Yves Lévêque « Envols »  se termine le vendredi 12 avril. Vous avez été nombreux à venir voir cette dixième exposition personnelle que la galerie organise de l'artiste. Vous avez remarqué l’énergie impressionnante qui se dégage de ses œuvres, toutes récentes…

Pour prolonger notre plaisir, nous vous proposons deux rendez-vous avant la fin de l’exposition.

D’abord, grâce à Instagram, nous vous emmenons en direct dans l’atelier d’Yves Lévêque, en pleine campagne, mardi 9 avril à 19h. Guillaume Sébastien s’entretiendra avec l’artiste dans ce lieu magique. C’est toujours passionnant de voir où travaille un artiste. Pour cela, vous devez vous abonner au compte Instagram de la galerie (galerie.guillaume). C’est simple et gratuit ! 

Puis, nous vous invitons à un finissage de l’exposition à la galerie, en présence d’Yves Lévêque, le jeudi 11 avril, de 18h à 20h.

Hier soir, Claire Durand-Ruel était l’invitée de la nouvelle Rencontre Next Gen (soirées destinées aux jeunes de 30-40 ans), après le peintre Silvère Jarrosson, l’expert Eric Turquin et le collectionneur Pierre-Jean Chalençon. Claire Durand-Ruel est historienne de l’art, commissaire d’expositions, spécialiste de l’œuvre de Camille Pissarro et arrière-petite-fille du marchand des impressionnistes Paul Durand-Ruel. Au moment où est célébré partout en France le 150ème anniversaire de l’Impressionnisme, Claire a rendu un vibrant hommage à son aïeul en rappelant sa vie extraordinaire, faite de prise de risques et de passion. Mais surtout en nous présentant chacun des grands peintres pour lesquels Paul Durand-Ruel s’est engagé totalement et constamment, parfois jusqu’à les faire vivre, eux et leur famille : Monet, Pissarro, Sisley, Renoir, Manet, Morisot, etc. En échange, Paul Durand-Ruel achetait leurs toiles en masse, devenait ainsi leur marchand exclusif, montait des expositions magistrales, était le héraut de cette « peinture nouvelle ». Lâché un moment par ses clients, il fit faillite avant de retrouver la santé financière et la reconnaissance avec l’ouverture du marché américain, un véritable boulevard. Claire Durand-Ruel conclut en rappelant que Paul Durand-Ruel fut le premier marchand moderne car il a mis au point les méthodes du commerce de l’art qui sont encore celles du marché aujourd’hui.

L’explorateur Henry Bizot était l’invité des Rencontres de la Galerie Guillaume dont le thème est cette année « Prendre de la hauteur ». Pratiquant la haute montagne depuis ses vingt ans, il est marqué jeune par la figure de son grand-père maternel François Balsan qui a présidé la Société des explorateurs français. Comme lui, Henry Bizot est fasciné par les espaces vierges. Depuis 1984, Henry Bizot a réalisé une vingtaine d’expéditions partout dans le monde. En 2012, un autre grand défi le surprend : un cancer du poumon. Un an plus tard, après un long traitement et une opération, il repart. En 2005, Henry Bizot décide que ses exploits participent au financement d’actions humanitaires. Il quitte son premier métier, l’armée, devient consultant, réalise des films et organise leurs projections au profit d’œuvres caritatives, des ciné-conférences qui font salle comble. Dans le film "La Voie Espérance" projeté au cours de la soirée qui retrace son expédition dans la Chaîne Trans Alaï au Kirghizstan, Henry Bizot s’émerveille devant la beauté du monde, de l’inexploré. Une quête de l’absolu en quelque sorte...